Monday, March 17, 2014

Les LED

Présentation des lampes à décharge


Les lampes à décharge sodium basse pression

Les lampes à vapeur de sodium sous basse pression sont composées d'un tube à décharge plié en forme de U et enclos dans une ampoule externe tirée sous vide. 

Le tube à décharge est rempli d'un mélange néon (99%) argon (1%) sous basse pression permettant l'amorçage de la décharge et l'échauffement du sodium jusqu'à 260°C. 

Le tube est fabriqué à base de verre sodocalcique (Verre élaboré à partir d'oxydes de sodium Na2O et de calcium CaO) recouvert d'une couche mince de verre au borate (sel de l'acide borique), résistant à la vapeur du métal alcalin. 

Ce tube est pourvu à ses extrémités d'électrodes recouvertes d'oxydes de terres rares pour une bonne émission électronique. L'ampoule externe a un vide dont la qualité est maintenue grâce à des miroirs de baryum situés près de la douille. 

Une pastille de zirconium est souvent employée pour craquer les vapeurs d'hydrocarbures qui peuvent être présentes. Un film d'oxyde d'indium et d'étain, d'une épaisseur de 0,3 micromètre recouvre l'intérieur de l'ampoule externe.
Ce revêtement est conçu pour réfléchir les rayonnements infrarouges vers le tube à décharge. 

Avantages : 

faible coût d'exploitation et de maintenance, 

efficacité lumineuse comprise entre 110 et 200 lm/W, 

économie d'énergie électrique, 

durée de vie comprise entre 12000h et 24000h, 

seul ce type de lampe est autorisé près des observatoires car leur rayonnement peut être filtré facilement. 

Inconvénients :

 coût d'investissement élevé (de 26,7€ à 100€ pour les lampes, de 13,3€ à 266€ pour les ballasts et de 10€ à 66,6€ pour les amorceurs), 

temps d'allumage long voire très long (de 2 à 10 minutes), 

IRC médiocre. 

Les lampes à décharge sodium basse tension sont utilisée près des observatoires afin de pouvoir filtrer facilement leur rayonnement. Mais ces lampes sont aussi utilisés pour l'éclairage d’autoroutes et dans les tunnels.

Introduction à l'éclairage

Evolution du courant dans les lampes à décharge

Evolution du courant dans les lampes à décharge


Le courant dans toutes les lampes à décharge possède 3 phases : * le courant transitoire, * le 


courant de préchauffage, * le courant en régime permanent. Courant d’appel : Le courant d’appel 

représente le courant absorbé par une lampe électrique suite à la mise sous tension. Le courant 

d’appel est strictement dépendent de la tension d’entrée appliquée, de l’impédance, de la source, 

des fils d'entrée et des paramètres internes de l’alimentation. Les causes de ce régime transitoire 

peuvent être différents en fonction des chaque technologie de lampes. On peut avoir des courant 

d’appel suite à des variations des résistances (pour les lampes à incandescence) ou des courants 

d’appel causés par la saturation des circuits magnétiques des ballasts / transformateurs 

ferromagnétiques. Dans le cas d’utilisation des ballasts électroniques, le régime transitoire à la 

mise sous tension est lié à la charge initiale des condensateurs de filtrage (condensateur installé 

dans le ballast en sortie du pont de diode d’entrée). En fonction des impédances de câblage, le 

courant d’appel pour un ensemble de lampes est de l’ordre de 5 à 100 fois le courant nominal 

pendant quelques a. Ce courant étant très important, il joue un rôle significatif dans le choix des

équipements de protection et des composants électriques qui se situent en amont de ce charges 

tels que le disjoncteur ou fusibles, contacteur, connecteurs et section des fils. On retrouvera un 

courant d'appel plus élevé si le ballast commence à être alimenter quand la tension est maximum. 

Courant du préchauffage : Toutes les lampes à décharge (fluorescentes et haute intensité) 

nécessitent une phase d’ionisation du gaz et des électrodes avant l'allumage qui engendre une 

surconsommation sur le réseau. Ce courant est généralement deux fois supérieur au courant

nominal de fonctionnement d’une lampe. Dans la pratique, il est également possible trouver des 

courants de préchauffage plus petits que le courant nominal – la limitation du courant de 

préchauffage est due à l’utilisation d’un dispositif du type « soft-start » intégré dans le ballast. 

Courant de régime établi : Lorsqu'il n’y a plus de perturbations dans le système, celui-ci a atteint 

son état d'équilibre, on dit qu'il est en « régime permanent ».

Électricité et électrotechnique




L’électrotechnique, dans l’acception actuelle du terme, est la base de toutes les utilisations techniques de l’électricité.L’électricité est un domaine scientifique et technique relativement récent qui a éclos au 19e siècle et qui s’impose dans de très nombreuses réalisations techniques

Bases de l’électricité

L’électricité est un concept bien connu, mais impliquant plusieurs interprétations. C’est tout d’abord un chapitre de la physique, domaine scientifique construit d’abord sur l’électrostatique, puis sur l’électromagnétisme. La maîtrise de ces connaissances permet d’aborder tous les domaines d’application en découlant. L’électricité recouvre également la dénomination de tout le domaine des applications techniques y relatives, allant de la microélectronique aux générateurs de grande puissance. Parfois on substitue le vocable électronique à celui d’électrique : on vend une machine à laver ou une perceuse électronique, bien que dans les deux cas la partie moteur est bien sûr électrique. Enfin l’électricité est un produit énergétique, caractérisé par l’unité de vente d’énergie électrique qu’est le kWh.

Électrotechnique

L’appellation électrotechnique a une signification double selon les pays :
• En France, l’électrotechnique est le domaine de l’énergie électrique, incluant génération, transport et distribution, et utilisation de tous types.
• Dans les pays anglo-saxons, l’électrotechnique est plutôt l’ensemble des connaissances et des méthodes de base en vue du développement des applications de l’électricité.

C’est dans le second sens que nous utiliserons principalement ce terme, soit : Électrotechnique = bases de l’électricité

Électrotechnique et société

Importance de l’électricité

L’électricité a connu un développement relativement récent puisqu’il remonte, pour l’essentiel, au milieu du 19e siècle. Toutefois de nos jours, ce développement est devenu extrêmement rapide et conditionne de nombreux secteurs de l’activité humaine. Peu de domaines ont été aussi fertiles en réalisations ayant autant d’influence sur l’économie des pays et le comportement social des individus que l’électricité. Il suffit, pour s’en convaincre, de répertorier tous les dispositifs électriques et électroniques qui environnent chacun dans sa vie de tous les jours. Nous dépendons aujourd’hui de l’électricité pour nos besoins quotidiens, que ce soit dans le domaine des transports, des loisirs, du travail, de la santé, de l’information, pour la conservation des aliments, et pour bien d’autres applications encore dont nous ne savons plus nous passer.

Énergie et information

On peut, pour l’essentiel, regrouper toutes les applications de l’électricité en deux domaines principaux :
• celui du traitement de l’énergie électrique ;
• celui du traitement de l’information électrique.
Le traitement de l’énergie électrique recouvre l’ensemble des techniques liées à la production, à la distribution et à l’utilisation (en particulier par des dispositifs électromécaniques, électrothermiques et électrochimiques) de l’énergie électrique. Le traitement de l’information électrique, pris ici dans son sens le plus large, comprend les techniques d’acquisition (mesures), de transmission (télécommunications) et d’exploitation (ordinateurs, systèmes automatiques, etc.) de l’information portée par des signaux électriques. Chacun de ces domaines est à l’origine d’une véritable révolution industrielle ayant de profondes répercussions sur la vie économique et sociale. La première révolution industrielle, consécutive à la domestication de l’énergie, date du 19e siècle. Elle s’est caractérisée par le remplacement progressif de la force de travail humain par la machine. Très tôt, l’énergie électrique s’est avérée être l’un des éléments moteurs de cette évolution prodigieuse. L’énergie électrique a vu sa consommation croître à l’allure du doublement tous les dix à quinze ans environ. Cet extraordinaire succès est dû au fait que l’électricité est produite de façon simple et relativement économique et que, presque sans pertes, elle se transporte, se transforme et se divise pratiquement sans limite.

La seconde révolution industrielle, qui doit beaucoup aux premiers développements des télécommunications et de la radioélectricité, a débuté après la Deuxième Guerre mondiale. Elle se traduit aujourd’hui de plus en plus par la mise en oeuvre d’équipements qui ont pour tâche d’amplifier les aptitudes intellectuelles de l’homme et de lui permettre de communiquer avec ses semblables, ou avec ses nouveaux esclaves : les machines. L’électronique et l’informatique jouent un rôle dominant dans cette évolution nouvelle, l’illustration la plus spectaculaire en étant l’ordinateur qui permet des investigations et des recherches difficilement imaginables il y a quelques décennies seulement.

Électricité et nuisances

L’influence positive des applications de l’électricité dans la vie économique, scientifique et culturelle, ainsi que dans l’organisation des loisirs est évidente. L’évolution technologique moderne et future ne peut que confirmer cette influence en renforçant son importance. Toutefois, cette évolution soulève de nombreux problèmes : atteinte à la vie privée, pouvoir contraignant sur les individus, centralisation excessive, nouvelles possibilités si dangereuses par leur nature même qu’elles ont de grandes chances d’être utilisées de façon désastreuse, enfin changements trop rapides pour être assimilés sans heurt.
Toute activité industrielle, si bénéfique soit-elle, contient en elle-même des germes de nuisance. L’électrotechnique, bien qu’elle soit l’une des disciplines techniques les moins controversées en raison de l’aide efficace qu’elle apporte aux hommes dans de nombreuses tâches, n’échappe pas à cette règle. On peut en effet s’interroger sur le bénéfice réel qu’apporte à l’humanité un progrès technologique en croissance si rapide. Si l’électricité n’est pas, par elle-même, une forme d’énergie polluante, sa production massive requiert la transformation d’une énergie primaire (chute d’eau, charbon, gaz, pétrole, uranium) grâce à des installations techniques (barrages hydro-électriques, usines thermiques à combustible fossile ou nucléaire) dont la multiplication pose de sérieux problèmes écologiques.
Les lignes à haute tension servant au transport de cette énergie déparent souvent nos plus beaux sites. La prolifération des gadgets électroniques qui envahissent notre vie, professionnelle et privée, porte en elle-même des risques de pollution subtile, agissant non sur le milieu naturel, mais peut-être sur l’avenir de notre culture. L’explosion des moyens électroniques d’information, qui rendent pourtant des services immenses, risque fort de contribuer à l’asservissement de l’homme, s’il n’y prend garde. Il importe, en définitive, que les futurs développements technologiques de l’électricité soient orientés vers des aspects fondamentaux utiles à l’épanouissement de l’homme et à l’amélioration de son milieu. C’est à la fois un pari à gagner et une responsabilité à assumer.

Grandeurs et Unités

Grandeurs et Unités






  • Grandeurs Physiques
une grandeur physique est une propriété quantifiable de la matière, de l'espace ou d'un phénomène: elle est mesurable ou repérable.Pour un état donné du système, la grandeur est constituée d'un ou plusieurs nombres et d'une unité.
une grandeur est qualifiée de:
  1. Scalaire     : Décrite par un seul nombre.
  2. Vectorielle : Décrite par plusieurs nombres que l'on peut  numéroter par un seul indice.(composante d'un vecteur par exemple i(1,0,0)).
  3. Tensorielle : Décrite par un ensemble de nombres avec plusieurs indices.
La dimension caractérise la nature propre d'une grandeur physique. Toutes les dimensions s’expriment à partir de sept grandeurs fondamentales:
  1. la longueur L;
  2. la masse M;
  3. le temps T;
  4. l'intensité I;
  5. la température O;
  6. la quantité de matière N;
  7. l'intensité lumineuse J.





les symboles littéraux d'une grandeur sont formés à partir de caractère latins ou grec, 
  • Unités
les dimensions des grandeurs utilisées en électrotechnique sont:

       Les unités de base:

les Constantes physiques:
Certaines constantes physiques ont une valeur exacte qui résulte des définitions adoptées pour les unités de mesure, tandis que d'autres n'ont qu'une valeur approchée qui résulte d'un calcul ou d'une mesure.
on cite les exemples suivants:
  • l'unité de longueur est définie comme la distance parcourue par la lumière pendant 1/299792458 seconde.
  • la vitesse de la lumière dans le vide est constante dimensionnelle dont la valeur exacte est c=299792458 m/s
  • l'unité d'intensité d'un courant électrique est définie de telle sorte que la perméabilité magnétique du vide vaut exactement: u0=4pi10^-7 H/m

électrotechnique



L'Électrotechnique est de manière générale l'application de l’électricité dans le domaine industriel, et particulièrement, la production, le transport, la transformation et l'utilisation de l'énergie électrique.c'est plus spécifiquement aux machines électriques, domaine ''classique" de l'électrotechnique, et qui sont:
  • La machine Synchrone
Est une machine à courant alternatif pour laquelle la vitesse de rotation de l'arbre est égale à la vitesse de rotation du champs tournant.
  • La machine Asynchrone
Est une machine à courant alternatif pour laquelle la vitesse de rotation de l'arbre est différente de la vitesse de rotation du champs tournant.
  • La machine à courant continu
Est une machine destinée à transformer l'énergie électrique disponible sous forme de tension et de courant continus, ou tout au moins unidirectionnels, en énergie mécanique.